Martinique
Après être restés quelques temps aux Anses d’Arlet, nous mettons le cap vers le sud, direction le Marin pour y refaire quelques courses.
Inévitablement, nous passons entre le rocher du Diamant et la Martinique, le vent avait un peu forcit 25 nœuds, mais la mer restait calme. Puis arrivé à 1 mile du rocher, la mer se lève vers 2 m, 2.5 m, cette houle de face, plus le vent, conjugué au courant de surface nous fait faire demi tour par prudence.
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| Voici ce que donne, à peu près, les courants au Sud |
Débutant, nouveau bateau, prudence... Comme dit le proverbe,
"Mieux vaut naviguer sans grâce que couler en beauté"...
Donc retour, au moteur, à notre précédent mouillage.
Nous avons attendus, 2 jours..., le vent était redevenu dans les standards (15 /16 nds) et la mer s'était calmée. Cette fois nous sommes passés sans problème, mais sans prendre la peine de monter la grand voile, ni de dérouler le génois. Comme tout le monde fait!
Autre dicton, "Si tu sais pas comment passer, attends que quelqu'un le fasse devant toi et observe !" Il est vrai que ce coin, est particulier, le courant venant de l'est est entre 1.5 et 2.5 nœuds selon les périodes et les marées.
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| De Martinique vers Ste Lucie |
Petite traversée de 25 miles, jusque Rodnay Bay...
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| En rouge, notre position. |
Douane + Immigration + Fonctionnaire = Stress (+1ere fois au carré !)
Arrivés vers 17 heures,il ne fallait pas trop traîner pour aller aux Customs (Douane Immigration en Anglais), je pars sous la pluie avec dans un sac poubelle mon book avec les papiers du bateau et un autre sac, la poubelle (Mon épouse étant toujours pratique, pars pas le mains vides... )
Arrivé après un long parcourt en annexe... difficulté de me mettre au dinghy dock (Quai pour les annexes), je sors détrempé avec deux sacs poubelles a la main, je mets le bon aux poubelles (En passant sous le panneau "5$C Garbages") , c'est payant !
Puis je vais aux services de l'immigration, ruisselant de flotte un sac poubelle dans la main, un peu minable.
Anglais, rouillé, accent des fonctionnaires blasés incompréhensible, cela à été long, très long... Mais ils ont été patients et sympas.
Entre le temps des trajets, les poubelles, les Customs, Sandrine était morte de trouille, pensant que je m'était fait embarqué pour je ne sais quoi! L'immigration fait peur ... à la télé, et cette fois c'était moi l'immigrant!
Cela change un peu votre point de vue de la vie.
Après toutes ces émotions, un bon "Planteur", bien mérité.
