Direction George Town Bahamas

Black Point - Great Guana Cay  


Nous partons tranquillement du parc vers 9 h 00. La marée est étale, mais de fortes petites vagues nous accompagnent pour rentrer de nouveaux dans le lagon. 

Le temps est instable, grains, vent tournant vers le SW, ce qui aux Exumas, n'est pas une bonne nouvelle. Les abris étant majoritairement exposés de ce côté. 

Nous arrivons à Black Point, sous un très fort grain, 25 - 30 nds, houle de 1 mètre, mais très courte... mouillage donc très rock and roll, mais pas trop mal... 

Compte tenu du temps il sera hors de question d'aller à la laverie.   

Nous partons vers 7 h 00, l’accès à Georgetown se fait par l'océan. Le vent étant faible et le temps calme, nous prenons le risque de passer, car les courants sont très forts à la sortie...  Merci Volvo. 

Nous ferons le reste du trajet aux moteurs, le seul vent apparent sera celui de notre vitesse 5 nds..., juste avant la tombée de la nuit, je jette 30 mètres de chaîne dans 2 mètres d'eau. Nous allons rester un peu ici.  


George Town. 




George Town Bahamas

George Town Bahamas




Petite visite de la ville... petite. 










Donc... très calme. Le supermarché est "correct" si vous n'êtes pas trop exigeants... c'est sûr, après les commerces aux USA ... cela change. Mais l'accueil est toujours aussi formidable. 


Avis de coup de vent sur Great Exumas. 

Les trains de dépressions qui traversent en cette fin octobre 2013 l'Atlantique, finissent par avoir des conséquences sur le sud des Bahamas. Les Gribs prévoient un fort coup de vent et nous décidons, comme tout le monde, de passer au mouillage plus à l'Est, le coup de vent sera de nord nord Est.  (Nous ne sommes pas beaucoup, 10 bateaux au plus) .

Comme nous avions un peu traîné, en faisant les courses ... le choix sans doute, nous levons l'ancre un peu tard et le vent se lève, brutalement, à peine arrivés de l'autre côté. 



Stocking Island, lagon et bonne protection. Et c'est par 30 noeuds de vent (sous l'abri de la petite colline) que je jette 30 mètres de chaîne, une habitude. Le bateau se cabre à 2 mètres de la langue de sable près de la plage... 


Pascal Bazzea Ecrit le 17/07/2015


  

Nassau, vite fait, puis direction le Sud.

Rapide stop à Nassau. 

Aucune raison de nous attarder à Nassau, le mouillage est de loin un des pires que nous avons rencontré. Bruyant, des "traînes touristes" passent sans arrêt à grande vitesse... des agités en petits bateaux passent à fond dans la zone de mouillage...

A la première heure nous faisons les pleins en prenant soin de ne pas taper les piles de bois, sous l’effet des vagues des bateaux taxis! Nondidiouuuu... 

La sortie vers le sud, depuis Nassau, est délicate. Vous commencez à prendre de face un petit courant, qui, conjugué avec le vent, peut vite générer des vagues courtes et cassantes. Le slalom entre les patates n'est pas mal non plus.  


Sortie sud de Nassau 
Mais cette fois le temps est calme, et c'est une fois de plus aux moteurs que nous avançons. 

Highborne Cay. 

C'est à mi chemin vers Highborne Cay, que notre pilote a donné les premiers signes de fatigue(!?), puis s'est définitivement arrêté. Persuadés de pouvoir reprendre la main, nous ne faisons pas demi tour vers Nassau, de toute façon, l'espoir d'y trouver des compétences est assez faible. 

C'est à Highborne Cay que nous passons une nuit tranquille à côté d'un yacht de 25 mètres ...


Exuma Cays, réserve naturelle. 

Nous décidons de passer par l'océan, afin de gagner quelques miles vu le calme météo. 



La descente sera très calme... au moteur appuyé à la grand voile... 



Arrivés devant Warderick Wells cays, de forts courants nous attendent... je ne voudrais pas rentrer ici par mauvais temps! 

Ces passages entre les lagons et l'océan sont à prendre de préférence à marée étale et jamais le vent contre le courant ! 

L'entrée dans le parc est large mais tendu, car malgré notre faible tirant d'eau, 1.10 m, nous avons le fond à quelques centimètres... 

L'endroit est sublime, l'accueil des gardiens du parc, comme toujours aux Bahamas très agréable... 









Conchs, juste pour les yeux


L'endroit est sublime et si vous avez une bonne annexe, vous pouvez allez faire le tour du parc ... c'est immense. 

Pascal Bazzea écrit le 03/07/2015 



Descente des Bahamas

Quelle route retour, vers les Antilles ? 

La question est ouverte : comment rentrer aux Antilles... il n'y a pas beaucoup de solutions, mais tout le monde m'avait dit que c'était possible... "compliqué" mais possible... 


Route directe vers l'est puis vers le sud. C'est la plus "facile" lorsque les Alizés sont bien établis. 
Seulement nous sommes début novembre, nous avons un train de dépressions énormes qui rendent cette route impraticable. Les Gribs annonçaient entre 4 et 5 m de creux et de forts vents... donc nous allons éviter! 

Nous allons prendre la route épineuse ... comme disent les Anglais. 

Soit en passant au nord de la République Dominicaine... (Je ne suis pas fan, car il n'y a pas d'abris...) 
Soit en prenant le Winward passage, entre Cuba et haiti... pas très Fan non plus, les abris en Haiti sont .... "compliqués", excepté à l’île à vaches.  Et cela nous rallonge beaucoup. 

Compte tenu des vents, presque toujours dans le pif, ou carrément absents, nous prenons 50 litres de Gasoil en plus... "non utiles" d'après mes calculs les plus pessimistes, mais en mer rien n'est certain. Et tomber en panne de pétrole au nord de la R.D. est une très mauvaise idée. 

Nous allons donc profiter d'une descente tranquille des Bahamas. Nous avons le temps de savourer encore notre mouillage à Berry Islands






Tout doucement nous arrivons sur Nassau, cela ne sera qu'un stop technique pour refaire les pleins. Des grains nous attendent au loin.

C'est avec les moteurs à 1200 tours, que nous avançons sur une mer d'huile à 4 noeuds... 




Notre arrivée à Nassau coïncide avec le départ de tous les bateaux de croisières, nous laissons passer, c'est mieux. 

Pascal Bazzea Ecrit le 17/06/2015




Berry Islands Bahamas

Berry Islands Bahamas.

Que dire de plus, si ce n'est qu'il n'y a pas beaucoup d'eau, pas beaucoup d'abris, un peu de requins... mais Dieu que c'est beau. 


Plages ... 




D'un côté l'océan, les rochers usés par les vagues, de l'autre le sable. 





Sur ces terres arrivent tout de même à pousser quelques plantes !  


Comme d'habitude, mouillage très encombré. 





Bon c'est pas le tout, il va falloir penser à rentrer sur les Antilles... et décider quelle route prendre, car le temps passe... 

Pascal Bazzea écrit le 12/06/2015